•      Elle m'emmène dans la maison. Il y a un moment très sombre dans le couloir ; alors que j'hésite, elle hésite avec moi. Puis nous passons dans la chaleur de la cuisine où il faut que je m'assoie, que je me mette à l'aise. Sous l'odeur de pâtisserie, un désinfectant, un produit javellisé pointe. Elle retire du four une tarte à la rhubarbe qu'elle pose sur le plan de travail pour la laisser tiédir : du sirop bouillonnant prêt à déborder, de fines feuilles de pâte sculptées dans la croûte. Un courant frais souffle par la porte mais ici tout est chaud, tranquille et propre. De grandes marguerites sont immobiles comme le grand verre d'eau dans lequel elles se dressent. Il n'y a trace d'enfant nulle part.


  •     Je suis l'homme de la rue.

        Pour le prince, je suis la plèbe. Pour la vedette, je suis le public. Pour l'intellectuel, je suis le vulgum. Pour l'élu, je suis le commun des mortels.

       Ah la belle condescendance des êtres d'exception dès qu'il s'agit de parler de moi ! Leur précision d'entomologiste quand ils évoquent mes goûts et mes moeurs. Leur indulgence pour mes travers si ordinaires. Souvent je leur envie ce talent de ne jamais se reconnaître dans les autres ni les gens. A travers leur bienveillance, je sens combien ma médiocrité les rassure. Que serait l'élite sans sa masse, que serait la marge sans sa norme ?   

     


  • Vous pouvez cliquer sur l'image si vous voulez l'agrandir.

    Des élèves de sixième ont créé des totems en Arts Plastiques après avoir étudié des contes d'Afrique et observé des masques africains en français. Les totems devaient représenter des animaux d'Afrique que les élèves avaient rencontrés dans les contes et observés en SVT.

    Bravo aux élèves et ... aux parents qui ont mis, paraît-il, la main à la pâte !

     

    TOTEMS

    TOTEMS

    Quelques masques observés.

    Lire la suite...





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique